Mon cœur crie cette souffrance,
Je voudrais être délivrance,
Ne plus être remplie de peine,
Et ne pas ressentir cette haine.
J’ai goûté à sa bouche,
Dégusté ses mots d’amour,
Je me suis allongée sur sa couche,
Laissé mon corps en touche.
J’ai ouvert la porte d’un éclair,
Goûté aux plaisirs de la chair,
J’ai aimé de tout mon être,
En étant toujours moi-même.
Je l’ai laissé boire à la source,
J’ai laissé ses mains délivrer ce corps,
D’une emprise enfantine meurtrie,
Qui se pensait à jamais blessée.
Vaincu ce mal être de goûter,
A la douceur de cet homme,
Lui offrir mes gestes sincères,
Remplis de sagesse,
A qui j’ai confié la clé de mon corps.
Et mon âme qui se tord,
Ne n'avoir aucun remord,
Ai je vraiment eu tord,
De croire à ce trésor ...

Lou